« Si une île est par définition un espace de terre entouré d'eaux, celle de l'îlot semble convenir parfaitement à Lilodahu. Une unité, un caractère particulier, isolée au sein d'un ensemble plus vaste et de nature différente. Son caractère isolé se résume à la beauté du site naturel sur laquelle elle s’implante car elle est aussi et surtout une volonté de partage et de création dynamique humaine, en symbiose avec la biodiversité qui l’entoure.

Nous rêvons d'un lieu qui s'appartienne, un endroit différent avec des habitants différents partageant un même espace et une même vision.

L'endroit a été trouvé : Le Grand Bouveyron… Dix hectares de terre traversés de ruisseaux qui étalent nonchalamment leurs prés et leurs bois au pied des pierres d'une maison ancestrale répertoriée au douzième siècle. Des champs, des bois à perte de vue. Le décor est planté.

Pourquoi "dahu" ?

Parce que le dahu n'existe pas.

Et parce que dans l'imagerie populaire, il est fait de plein de morceaux différents provenant d'animaux différents. C'est un amalgame. Et c'est justement ce qu'abritera ce lieu, un amalgame d'êtres vivant ensemble pour le faire vivre et prospérer. Une colonie... et ça tombe plutôt bien car ce lieu a été un temps une colonie de vacances.

Et des êtres vivants, il y en aura plein, et des plus différents qui soient. Des pierres, des plantes, des arbres, des animaux, des humains aussi à la condition expresse qu’ils n’entravent en rien la vie de ce lieu mais, bien au contraire, lui permettent de vivre en harmonie et au mieux des besoins de tous ses habitants.

Il y aura des enfants, des jeunes, des moins jeunes, des vieux, des handicapés, des artistes, des gens en recherche d’eux-mêmes… Un lieu d’accueil où ses habitants amèneront leur savoir-faire ou leur savoir-être. Le seul credo qui les unira sera l’amour du lieu et le profond désir de l’aider à vivre. Et ce lieu n’appartiendra à personne, il s’appartiendra.

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